Chapeau la mer / presse

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VARIEDADES – Londrina – BRESIL :

Coup de coeur! Recette tout en finesse : une alchimie qui mélange théâtre, danse et marionnettes

FESTIVAL DE FRIBOURG :

Corne de brume : les badauds étonnés s’écartent, la mer la plus proche est à 500 kilomètres. Pourtant, c’est bien un bateau qui remonte la rue. La petite embarcation colorée fend la foule, au pas de l’oie. Stupeur et rires. Des passants se laissent entraîner, Le public se crée, un cercle se forme. Nous sommes ailleurs. Scènes de pêche, tempêtes…
COATIMUNDI c’est une fantaisie débordante, combien de fois les situations vont se retourner de manière totalement imprévisible ! Des décors et des marionnettes d’une grande beauté, et surtout une sérénité de jeu, une douceur envers l’enfant. Dans ce spectacle muet on parle avec le coeur.
« CHAPEAU LA MER » c’est la morosité submergée par la fantaisie, la mesquinerie vaincue par la tendresse. Un excellent moment à partager avec vos enfants.

 NICE MATIN :

Le spectacle démarrait avec une sublime apparition de la compagnie COATIMUNDI… situations de surprise et de cocasserie.

 FOLHA DE LONDRINA – BRESIL :

Qui l’a vu, jamais ne l’oubliera !
Sans prononcer une parole, les acteurs français nous ont raconté la plus belle histoire de voyage qu’un homme n’ai jamais fait.

 L’ALSACE (Festival MOMIX) :

Un homme à la mer
Grâce à des changements d’échelle originaux, oscillant entre mime et théâtre, la compagnie Coatimundi a présenté aux enfants un superbe conte poétique.

CHAPEAU LA MER, le titre du spectacle présenté hier, au village des enfants dans le cadre du festival MOMIX, résonne comme un cri du coeur. Comme un bravo à cet élément imprévisible, jamais avare de surprise, toujours capable du meilleur, du pire aussi parfois. Pendant prés d’une heure, la compagnie Coatimundi a emmené le jeune public en voyage sur les flots, avec comme guide, un petit bonhomme gris qu’on imagine s’être jeté à l’eau pour quitter la ville, poussé par des envies d’effluves de varech.

La traversée tient du spectacle de marionnettes, du mime aussi, à la manière des clowns tristes ou encore du théâtre. La scène s’ouvre sur des bruits de corne de brume, le « plop-plop » d’un chalutier se fait entendre. Le bateau de pêche arrive en se dandinant. Façon bouée canard géante, il ceinture la taille du capitaine dont seule la tête barrée d’une moustache apparaît dans la cabine.

Sur le pont deux marins préparent la pêche. A la proue du Saint-Michel, un petit homme en costume gris scrute l’horizon avec ses jumelles. Au loin les éléments prennent de la vigueur. Avec souplesse et douceur, une comédienne-danseuse fait vivre les flots. Comme des bijoux, elle porte sur sa combinaison violette poissons de toutes tailles et de toutes les couleurs, étoiles de mer et autres spécimens marins. La pêche est bonne, le chalutier repart ses cales pleines.

Autre tableau, la mer toujours, mais mise en mouvement par les enfants. A plus d’une dizaine ils sont appelés à tenir un imposant carré de tissu bleu. Guidés par la danseuse de la compagnie Coatimundi, ils donnent vie à l’onde, créant la houle, les creux et les tempêtes. Au prix de force rigolade,les petits secouent de toute leur énergie le grand drap bleu. L’océan se calme puis se déchaîne à nouveau.

Troisième partie, le petit homme gris, figure de proue du chalutier réapparaît. Grandeur nature. Attentionné comme un mime en représentation, il pose ses bagages avec précaution. Un phare sur pattes, rayé de rouge et de blanc avec ses mouettes rieuses et son éclair régulier s’approche. Un petit personnage pointe le bout de son nez à la fenêtre de la tour.

Les enfants sont captivés, l’homme gris, caquette sur la tête, petites moustaches et fines lunettes cache quelque chose dans le fond de sa poche. Il ouvre un bocal de verre : c’est une sirène. Elle reprend sa liberté et nage autour du phare. Portée par le clown en costume sombre, elle y rencontre la petite marionnette qui habite le lieu. Comme pendant toute la représentation, les différentes échelles se mêlent.

La marionnette devient l’homme, l’homme joue la comédie avec d’autres marionnettes. Les situations loufoques et drôles se succèdent. Et le spectacle fonctionne parfaitement. Celui-ci se conclut en apothéose, comme un feu d’artifice sur la mer. Des ailes poussent au héros, il prend sa baguette de pain, en sort une épée et, tel Saint Michel, terrasse un dragon gonflable…

« Chapeau la mer » est un joli conte, une légende un peu loufoque où chacun trouve son compte. Un spectacle réjouissant.