Lézard ménagé / presse

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Le dauphiné :

« Les comédiens sont remarquables, passant de la manipulation à la gestuelle avec un égal bonheur, pour le plus grand plaisir du jeune public. Un spectacle très créatif et imaginatif, à découvrir!  »

 L’hebdo :

« La cie fait jaillir de l’obscurité, un univers magique et ingénieux, à la manière de ces livres de contes où les images se déplient au fur et à mesure qu’on les feuillette. Jonglant avec les comiques de situation, les acteurs et leur double nous renvoient toujours avec tendresse, à notre propre Lézard Ménagé »

 Mathieu Lecocq :

Coup de coeur « Festival Avignon 2004   » .
« Ils ne parlent pas, c’est un couple modèle des années cinquante : la femme au foyer bonne ménagère, bonne cuisinière (Catherine Krémer) et le mari (Jean-Claude Leportier), travailleur zélé, réparateur d’objets en tous genre, tout en affection digne et retenue pour sa femme… Un couple parfait dans leur genre donc, leur seul ennui est que pareil modèle n’est pas véritablement porteur de bonheur… La femme se languit de démonstrations d’amour et l’homme ne se rend pas compte de ce manque, noyé comme il est dans son douillet confort et sa routine d’abeille travailleuse. Plusieurs fois il y aura crise au cours de cette pièce, et plusieurs fois le mari y ajoutera son petit rouage d’une folle invention pour rendre, bien malgré-lui, les orages surréalistes, loufoques ou oniriques. 3 ème volet des aventures de Séraphin Lemercier après  » Chapeau La Mer  » et  » L’Archange et la Dompteuse « , Lézard Ménagé combine un théâtre de gestes et d’objets propre à la compagnie Coatimundi…Jean Claude Leportier et Catherine Kremer plasticiens de formation, concoctent à chaque spectacle un univers très marquant : une scénographie délicieusement surannée et kitch, des trouvailles plastiques d’une incroyable ingéniosité, un jeu d’acteur qui se situe entre cinéma muet et clown… L’espace est seulement constitué, au fond, d’une structure d’environ 2 mètres de hauteur sur 3 mètres 50 de large représentant la porte d’entrée de l’appartement, le mur principal de la salle à manger, avec la photographie des jeunes mariés que le couple fut, la table où l’on mange et sa nappe rouge à carreau, l’horloge et son implacable tic-tac, le transistor et ses matchs de foot, côté jardin de la structure il y a l’entrée de la cuisine et, pour finir, sur le haut de la structure, une vue de la rue et des immeubles environnants où l’on peut observer le mari qui s’en revient d’une mission ou la femme qui s’en va à force d’omissions affectives. Sur une seule structure, sur un seul plan, tout l’appartement, en son intérieur et son extérieur, est signifié, cela dans une esthétique colorée, un poil cubiste et un brin naïve. En outre, il y a aussi la machine à coudre sauvage aux allures d’oiseau-cheval aux couleurs pétantes ou encore l’aspirateur boulimique au sac contenant un univers hostile que l’on surprend par de formidables jeux de lumières créés par Didier Brun et Odilon Leportier. La Compagnie Coatimundi est parvenue à créer un univers plein d’inventions et d’humour, une immersion décalée dans la vie de couple qui vaut le détour !  »