Les trois vies de Zéfurine / dossier

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Le dossier technique en PDF est téléchargeable ICI.

DISTRIBUTION

Auteurs : Sylvie DURBEC  et la Compagnie Coatimundi
Mise en scène et lumières : Jean-Claude LEPORTIER
Interprétation : Catherine KRÉMER
Marionnettes : Compagnie Coatimundi
Modiste : Claire BEILLARD
Mixage musique : Thomas RIDARD
Technique : Marionnettes sur table
« Petite forme » pour petite salle  (obscurité nécessaire)
Public : Tout Public (Jeune Public à partir de 6 ans) Durée : 55 min

FICHE TECHNIQUE

Nombre de spectateurs : une centaine de personnes
Espace scénique nécessaire : Ouverture : 4 m (min), Profondeur : 3 m (min), Hauteur : 3 m (min)
Lumière et Son : matériel fourni par la compagnie.
Alimentation électrique : 2 prises monophasées standard (2.5 KW) / 2 alimentations séparées
Personnes déplacées : 1 comédienne et 1 régisseur
Rapport au public : frontal (gradins souhaités)
Temps de montage : 3 h (démontage : 1 h)

Le texte de la pièce a été édité sous le titre de Rêver le monde
par la Bibliothèque de théâtre Armand Gatti – Les Cahiers de l’Egaré.

NOTES DE L’AUTEUR

….Avec le personnage de Zéfurine et cette histoire de songes et mensonges, il s’agit de montrer au jeune public la proximité du grand âge avec le rêve et l’enfance. A partir du matériau de trois contes très connus des enfants*, il nous a parut intéressant de broder, comme le fait notre personnage, qui n’hésite pas à modifier la donne de départ. ….En effet, pour cette vieille dame, les contes traditionnels sont prétexte à raconter sa vie en mêlant la fiction au réel. Une manière d’apprivoiser à la fois une réalité un peu difficile et le beau rêve des fées.

….A partir de son existence solitaire et laborieuse de couturière, Madame Zéfurine, comme une fée entreprend la broderie qui va la transformer en chaperon rouge, en belle au bois, en princesse petit pois, montrant aux enfants qu’elle est la princesse des contes, comme tout enfant peut l’être par la grâce de l’invention. Elle réconcilie la vieillesse et la jeunesse, la beauté et la laideur, le passé et le présent. ….En retrouvant le garçon dont elle était amoureuse, qui lui même a été métamorphosé (le temps, le travail, les voyages), Madame Zéfurine montre que, comme dans les contes de fées dont c’est la leçon principale, tout est possible à qui se donne les moyens de croire. Ainsi son départ avec Marcel peut-il être interprété de manière différente selon les âges et les sensibilités, il n’en reste pas moins vrai que cette disparition, si elle ressemble à la mort, est aussi une manière de voyager dans l’imaginaire, sur le tapis volant des mots, comme savent le faire les enfants et les vieilles personnes.

….Madame Zéfurine se révèle une bonne pédagogue, faisant même une émule en la personne de sa dame de compagnie, Madeleine, qui à son tour se met à inventer sa manière de raconter une histoire, puisque elle montre à son public que vivre, c’est aussi rêver le monde et donc le transformer, en ce sens, cette vieille dame n’a pas eu une vie triste, comme on pourrait le croire, mais elle a su mettre en pratique la leçon des contes.

Sylvie DURBEC

 *Le petit Chaperon rouge, La belle au bois dormant et la princesse sur un pois.